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En quelques mots, SYSTEM_T c’est…

  • Visibiliser et valider le secteur artistique informel bruxellois ;
  • La « débrouille » comme économie de la résilience dans le secteur culturel et artistique bruxellois ;
  • La fusion et les intersections de la résilience, de l’économie et de l’art dans les secteurs informels.

Depuis les années 1990, une partie du secteur socio-culturel et artistique de Bruxelles s’organise de manière informelle pour exister. A partir d’une forme de résilience des classes populaires défavorisées, se sont en effet créées des formes d’organisations structurellement et économiquement ingénieuses. Celles-ci permettent aujourd’hui d’ambitionner l’autonomie plutôt que de continuer à dépendre des financements publics aléatoires, énergivores, qui fonctionnent avec des logiques de compétition alors que le travail socio-culturel qui en découle a un impact important sur la société. Cette critique de la dépendance aux financements publics par nombre d’acteurs culturels et d’artistes s’inscrit dans un contexte global de remise en question de l’économie post-fordiste et de l’émergence de paradigmes socio-économiques innovants qui se proclament de l’équité, de la durabilité et respectueux des environnements tout autant que des personnes. La question se pose alors de savoir comment profiter des changements paradigmatiques pour innover en repensant des pratiques jusqu’ici non formalisées qui, dans le cas où adviendrait un choc socio-économique qui provoquerait une rupture des financements publiques dans le secteur artistique et culturel, transformerait ce secteur informel en épicentre d’expériences de résilience indispensables. L’équipe du projet souhaite prolonger les recherches et rapports réalisés ces dernières années sur ce secteur, et qui par exemple soulève la question importante de “Comment contribuer à la durabilité et à la diversification des industries créatives et culturelles à Bruxelles? (Rinschbergh et al.2018). La réponse que nous proposons d’apporter à cette question consiste à construire un modèle socio-économique viable et émancipateur pour le futur de Bruxelles, basé sur les “sous-communs” ou “hors-des-communs”, réinventé par les acteurs eux-mêmes et où chacun trouverait sa place et son intérêt, par le moyen d’une étude collective prospective, projective et co-créative.

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