Dans quelle mesure les occupations temporaires autogérées constituent-elles une solution pragmatique à la crise du logement ?
Partant du constat de la crise du logement en Région Bruxelles-Capitale, le projet de recherche se propose de questionner l’occupation temporaire autogérée comme dispositif innovant permettant d’apporter une réponse aux différentes facettes de ladite crise.
Les occupations temporaires se sont développées comme projets-pilote dans le secteur du logement social bruxellois et se sont par la suite étendues à d’autres types de bailleurs (publics et privés). L’occupation temporaire permet :
- de développer du logement pour un public varié
- de générer un cadre de vie communautaire
- d’initier des expérimentations d’économie sociale
Les sous-questions qui orientent notre recherche ont trait au renforcement et à la pérennisation des projets d’occupation (tout en respectant leur diversité) ainsi qu’aux moyens qui permettront d’assurer leur viabilité sociale et financière.
Concrètement, il s’agit de développer une boite à outils (mutualisation des connaissances) et de mettre sur pied un espace d’échange inclusif entre les différentes parties prenantes (occupants, bailleurs, pouvoirs publics).