Bienvenue sur la page du projet IREP (Inclusion et Représentation dans l’Espace Public) !
Ce projet de recherche part du constat que l’espace urbain bruxellois, par définition, devrait appartenir à tous et être inclusif. L’espace public doit se poser comme un lieu où chacun se reconnaît. Un problème se pose lorsque cet espace incorpore des représentations culturelles (statues, monuments, noms de rue, etc.) qui excluent, minorisent ou infériorisent des groupes spécifiques de citoyens et n’offre pas de regard critique sur celles-ci. Cela crée une rupture en termes de cohésion sociale.
Aujourd’hui, l’espace urbain bruxellois connaît une rupture en raison des représentations glorifiant un passé colonial, fondé sur une idéologie raciste hiérarchisant les citoyens sur base de la couleur de peau et justifiant la colonisation. Le présent projet se propose donc de réfléchir à la manière de rendre l’espace public plus inclusif de manière démocratique, dans sa façon de présenter et de représenter l’histoire, en se concentrant plus particulièrement sur l’histoire coloniale puisqu’elle affecte plus que jamais les relations entre des nombreux groupes dans une ville multiculturelle telle que Bruxelles.
Le projet de recherche pose les questions suivantes : dans quelle mesure l’espace public dans sa façon de présenter l’histoire coloniale est-il inclusif et démocratique ?
Ce projet de co-cocréation est porté par les ACM (Les Amis du Collectif Mémoire Coloniale et Lutte contre les Discriminations), le GERME, le CBAI et la Commune d’Etterbeek. Ce projet est financé par Innoviris.